Peu importe le secteur d’activité concerné, il est essentiel de justifier de ses compétences et connaissances relatives à une profession. Il peut s’agir d’un diplôme, d’une expérience notable ou encore d’un titre professionnel. Retour sur les spécificités qui encadrent ce dernier, en matière de suivi de formation et perspectives de carrière.
Le titre professionnel : faire reconnaître ses aptitudes et compétences
Parfois abrégé sous l’acronyme TP, le titre professionnel est une certification officielle. Il est reconnu et délivré par l’État. Le ministère du Travail en distingue près d’une centaine catégorisée en quatre classes. Elles se présentent de la manière suivante avec leur équivalent de formation diplômante :
- classe 3 : niveau CAP ou BEP ;
- classe 4 : niveau bac ou bac professionnel ;
- classe 5 : niveau BTS ou BUT (anciennement DUT) ;
- classe 6 : niveau licence.
À titre d’exemple, le titre professionnel de secrétaire comptable est de classe 3.
Une certification qui couvre différents secteurs d’activité
Comme évoqué précédemment, cette certification concerne de nombreuses professions et activités professionnelles. Il peut s’agir d’un titre professionnel assistant des ressources humaines, technicien supérieur de support informatique ou agent d’accueil touristique. Vous pouvez consulter la liste des métiers et des TP à partir d’une base de données établie par le ministère du Travail.
Les candidats ont aussi la possibilité de se tourner vers le RNCP, soit le répertoire national des certifications professionnelles. De manière générale, les cursus s’étendent sur une à deux années, en formation continue ou en alternance. La délivrance d’un titre professionnel peut se faire à l’issue d’une validation des acquis de l’expérience (VAE). Vous pouvez aussi l’obtenir suite à une formation professionnelle ou suite à un contrat d’apprentissage.
À qui s’adresse le titre professionnel ?
Le titre professionnel convient à différents profils de candidats. Salarié en situation de reconversion, demandeur d’emploi, étudiant en recherche d’une spécialisation, élève déscolarisé… L’accès à une formation d’infographiste ou à un autre cursus en TP dépend des conditions d’admission établies par l’État et du centre agréé. En complément, il est également nécessaire de prendre en considération le coût du cursus, ainsi que d’éventuelles solutions de financement.
Le titre professionnel constitue un excellent moyen de se démarquer auprès des recruteurs et concrétiser un projet de carrière. Il se décline pour de nombreux secteurs d’activité, comme les ressources humaines, l’hôtellerie, le marketing digital ou la comptabilité. Répartis sur l’ensemble du territoire, plusieurs centres agréés proposent ce type de formations ou d’encadrement aux candidats.