Sécurité privée : quelle réglementation ?

Sécurité privée : quelle réglementation ?

On ne peut pas exercer une activité dans le domaine de la sécurité comme bon nous semble. Une réglementation spécifique est en vigueur. D’une part, une personne qui souhaite travailler dans ce secteur doit attester d’une formation sérieuse et détenir un numéro de carte professionnelle. D’autre part, pour pouvoir créer une société de gardiennage par exemple, le dirigeant doit posséder un agrément spécifique.

Sécurité privée : quelle réglementation ?

Exercer un métier dans la sécurité

Les activités de sécurité privée concernent différent domaines, car il peut s’agir de la sécurité de biens et/ou de personnes, selon les circonstances. On citera : la surveillance humaine par le biais de caméras de surveillance, le gardiennage de biens, de locaux ou de chantiers, la protection physique de personnes (gardes du corps).

Ces agents peuvent être employés par des entreprises de sécurité ou faire partie d’un service dédié à la sécurité au sein d’une entreprise dont l’activité principale est d’une toute autre nature. Les formations en secourisme pour entreprise à Paris ou ailleurs, n’ont pas le même objectif et sont souvent suivies par des salariés qui souhaitent connaître les gestes de premiers secours.

Pour recevoir leur carte professionnelle, ils doivent avoir suivi une formation reconnue d’agent de sécurité à Paris ou en province.

La création d’une entreprise de sécurité privée

Pour pouvoir démarrer une activité dans le domaine de la sécurité privée, le porteur de projet devra absolument obtenir une autorisation. Il faut pour cela compléter et envoyer un formulaire à destination du Ministère chargé de l’intérieur. Différentes informations y seront indiquées : le nom et l’adresse du gérant, éventuellement les numéros de carte professionnelle, etc. L’autorisation sera donnée uniquement si aucun risque à l’ordre public n’est suspecté.

Si une société exerce sans cette autorisation spécifique, elle encoure une amende de pas moins de 45 000 euros et jusqu’à 3 ans de prison.